Histoire.

N

ous sommes en 5818, le 18 Janvier, et il est 18h18. Bizarre, quelle coïncidence qu'en ce jour ensoleillé, je vous écris ce message. Le monde à survécu à la soit disant "fin du monde" du 21 Décembre 2012. De toute façon, au fond de nous, on savais tous que c'était des âneries, il y en avait déjà eu des "fin du monde". À première vue, on dirait que le monde n'a pas du tout changé.. Vraiment, pas du tout quoi. Tout est pareil, tout existe encore, l'Afrique, l'Amérique, la France, le Japon, l'Australie, l'Arctique, l'Antarctique etc. Rien n'a été effacé, toute les histoires du monde sont encore connues, mais le monde est mort, il n'y a plus rien qui se passe.. Enfin, c'est ce que l'on dirait.. à première vue.

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ntre les quatre murs d'une université de Miami, une université qui aurait dû être démolie il y a de cela bien 9000 ans, un enfant travaille, travaille, travaille.. Un mini Einstein, vraiment. Il est seul ce petit enfant, et il s'appelle Maxime. Un prénom banale, connu. En apparence, vous me direz qu'il n'a que 10 000 ans d'âge, mais rajoutez 3 zéros après le 10, et vous aurez le nombre d'années exactes qu'il possède. Aujourd'hui, c'est son anniversaire, et comme tous les jours depuis ses vrais 10 ans, il est assis à un bureau, au fond de la salle, dans le coin gauche, et il écrit, il écrit, il écrit. Des milliers, des millions, une infinité de feuilles se trouvent éparpillées dans toute la salle, la porte et les fenêtres sont bloquées par des masses de feuilles. Depuis une nombre d'années qui semble indéfini, il est assis la, ne bougeant que pour aller poser chaque feuille qu'il termine dans une nouvelle pile parfaite et droite, montant jusqu'au plafond. En ce moment même, il écrit la dernière lettre, et il mets un point à la fin de sa dernière phrase. Vraiment, sa toute dernière quoi. Un sourire angélique se dessine sur son visage, un sourire de gamin oublié, de gamin trop à l'écart, mais de gamin rêveur, de gamin qui veut le bonheur des autres afin d'avoir le sien. Il se lève, prends sa feuille, puis la regarde en silence, ce sourire immobile sur son visage. Son corps est immobile, on ne peut pas plus immobile, même une statue bougerait plus que lui. Pas un cheveu sur sa tête ne bouge, même pas d'une fraction d'un millimètre. L'immobilité, le silence, le temps. La sonnerie retentit, et Maxime éclate de rire, jetant ses bras en l'air, et sa feuille en même temps, puis se mettant à courir de partout dans la salle, il pousse toute les tables, toute les chaises, toute les piles de feuilles s'éparpillent, frappant le visage et le corps du petit, elles volent de partout, semblant si léger, et pourtant sur chaque chose qu'elles se posent, elles brisent en des milliers de morceaux infiniment minuscules, tellement petits qu'ils sont invisibles à l'oeil nu. Le verre des fenêtres éclate, vole de partout, et transperce chaque feuille blanchâtre et tâchée d'encre, chaque feuille décorée de cette écriture si fine, si régulière et si parfaite. Le jeune garçon rigole toujours, le rire d'un garçon qui vient d'accomplir le plus beau de tous les rêves, et puis, il court, il court et il court vers la porte. Il prends la poignée, la tourne et jette la porte contre le mur derrière. Ne stoppant toujours pas sa course folle, il court dans les couloirs sombres et vieux de l'université, il dévale des escaliers qui n'avaient jamais existé auparavant, et il court vers une autre porte, l'ouvrant à la volée, puis pilant net au beau milieu d'une sale, blanche, vide. Vide. Même pas une fenêtre. Et maintenant que le jeune garçon se trouve dans la salle, la porte s'est fermée, et.. elle n'existe plus. Comme si elle n'avait jamais existé. Il n'y a aucune tâche, aucun carrelage, aucune ombre. Même le jeune garçon n'a pas d'ombre. Puis d'un seul coup, la salle s'enflamme, et le jeune garçon est projeté dans l'enfer qu'il a tant désiré depuis ses vrais 10 ans, depuis qu'on lui à apprit ce qu'était la véritable et profonde haine, depuis qu'on lui a fait faire tout ça.. Les pouvoirs qui reposent sur l'université soudainement transformée, alors qu'elle n'a pas changée du tout, le jettent au feu, le propulsent vers l'éternité et la vie du diable. Le jeune garçon est puni pour la malédiction qu'il a prit si longtemps à poser sur cette université si fragile..

T

oujours le même jour, toujours la même année, toujours la même heure. Aux yeux du monde, rien n'a changé.. Enfin, à part aux yeux des gens à Miami. Soudain, par un quelconque miracle, l'université qui avait été un jour l'université la plus réputée du monde, a été vendue. Seulement, l'homme qui l'a acheté.. C'est le diable incarné. Bizarre. Il à l'air jeune comme ça, il doit avoir autour des 20 ans. Il s'appelle Maxime.

S

eulement un jour plus tard, l'université est peuplée de monde, il n'y a pas de chambres dans l'université, les gens n'ont pas d'appartement, pas de maison. Ils n'ont rien. Juste eux-même, et les gens qui les entourent. Ils mènent une vie normale, mais au fond, ils ne le sont pas.. Ils sont immortels, maudits. Les pauvres. Ils viennent de partout dans le monde, tiré on ne sait comment par le jeune homme qui a acheté l'université. Ils se sont retrouvés à Miami d'une façon ou d'une autre, mais ils ne savent pas comment. Personne ne sait comment. Pourtant, rien n'a changé, ces étudiants continuent leur vie comme si de rien n'était, comme s'ils étaient venus ici par choix, et pas par miracle. Ils étudient, enfin.. Ouais, non, en faite, ils ne vont jamais en cours. A part pour admirer les magnifiques salles de l'université. L'acheteur de l'université leur crée des bulletins et les renvoient à.. n'importe qui en faite. Il s'en fout à qui il les envois. Les élèves y vont s'ils veulent, en faite, ils font ce qu'ils veulent, ils continuent leur vies, comme tout le monde quoi. Mais qu'est-ce que c'est que cette chose qui brille la ? Quelque part, caché dans le corps de chacun de ces étudiants, se cache une étoile.. Si petite, mais si importante. Cette étoile représente la vie de l'étudiant qui la possède, et sa mort. Non, pas la peine d'essayer d'anéantir l'étoile de votre pire ennemi, ça ne lui ferait rien. Je ne vous avait pas dit qu'ils étaient tous immortels ? Bien ce n'est pas pour rien. Non, cette étoile, elle leur permet de changer en quelque sortes.. Ils peuvent être vivants grâce à l'étoile, tout comme ils peuvent être morts. Et les étudiants le savent très bien tout ça. Chaque personne étant entré dans l'université possède à présent une étoile, même s'il déménage loin de Miami, même s'il n'y a mit qu'un seul doigt, il possède l'étoile, et c'est traumatisant. Parce que chaque changement, que ce soit voulu ou à contre coeur, est une torture infinie. Ils n'ont pas mal, mais leur sens s'en vont.. Juste pendant quelques secondes, mais on a l'impression que des heures sont passées. Mais attention ! Chaque étudiant est différent. Les étudiants peuvent vouloir changer grâce à leur étoile, mais les étoiles peuvent aussi vouloir changer, même si l'étudiant n'est pas d'accord. Il suffit qu'une chose se passe, cette chose varie selon les étudiants, la chose peut être qu'il est trop énervé, trop triste, trop heureux.. élargissez votre imagination quoi, et PAF, le personnage se retrouve dans ce que l'on appelle le deuxième monde..

J

e pense que je n'ai plus rien à vous dire, le deuxième monde, c'est simplement où l'on va lorsque nous changeons grâce, ou à cause de notre étoile. Lorsque nous sommes morts, nous n'existons plus aux yeux de Miami, et lorsque nous sommes vivants, nous n'existons plus aux yeux de Days All Pain.